Crash test : Surjeteuse Toyota SL 3314
On parle surjeteuse et surtout on parle crash test aujourd’hui. La SL 3314 de chez Toyota est une surjeteuse entrée de gamme. Je l’ai utilisée durant 5 ans avant de changer pour une Elna 664 Pro dont je vous parle en début de semaine prochaine. Dans les articles précédents je vous ai expliqué ce qu’est une surjeteuse, puis on a regardé de quoi est composée la machine. Enfin je vous ai donné quelques conseils pour choisir sa surjeteuse. Maintenant, on regarde plus en détails quelques modèles présents sur le marché. Je commence donc avec la première surjeteuse que j’ai eu : la SL 3314 de chez Toyota.
Crash test
Surjeteuse
Marque : Toyota
Modèle : SL 3314
Prix conseillé : 300 euros
Où la trouver ? Amazon – La redoute
Mon test : C’est à l’occasion de mes études que je l’ai achetée. Enfin, que ma mère me l’a achetée (soyons précis). Elle date donc de 2009 (comment ça je vieillis ?!?). Pourquoi l’avoir choisie ? Aucune idée. Il me fallait une surjeteuse, on a regardé un peu sur internet et puis on l’a achetée. A l’époque, on avait trouvé une jolie réduction ce qui avait fini de nous convaincre. Du coup, je l’ai reçue par la poste, sans formation(logique) et là je me suis sentie un peu bête face à cette bestiole. J’ai donc appris sur le tas, parce que j’avais des rendus de projet en urgence à faire pour l’école. L’enfilage est un peu fastidieux, il faut aller chercher le dernier crochet sous la machine ce qui est vraiment chiant. Le réglage, lui, est un véritable enfer. Jusqu’à ce jour je n’ai jamais obtenu un point de « toute beauté ». J’ai longtemps cru que j’étais nulle en réglage. Mais en fait, ça venait de la bête et pas de moi. Le point reste néanmoins solide et fait son boulot mais il n’est pas souvent « parfait » et j’avoue ça me tracasse. J’ai tout de même rendu ma collection de fin d’études en temps et en heure.
Ses points positifs : Elle propose le point de surjet, le point d’assemblage et le roulotté. Vous avez donc de quoi vous amuser avec. Elle n’est pas trop chère et vous permettra de commencer l’aventure de la surjeteuse.
Ses points négatifs : l’enfilage du dernier crochet qui n’est pas assisté. Mieux vaut avoir de petits doigts. Son intolérance à la qualité moyenne du fil. Le temps de réglage extrêmement long (pour vous donner une idée il me fallait au minimum 15-20 minutes pour obtenir un joli point contre 5 minutes avec ma nouvelle surjeteuse). Et son plus gros point négatif : devoir changer la plaque et le pied presseur pour passer en roulotté. C’est long et décourageant.
Mon avis : Bof bof bof. Déjà, il faut se dire que Toyota n’est pas une référence en machine à coudre et surjeteuse. Cette machine est assez décourageante. J’avais arrêté de faire des projets en jersey à cause du temps de réglage de la machine. Même si l’idée d’investir dans une surjeteuse vous fait peur, mieux sera votre matériel et plus grand sera la facilité à l’utiliser. Surtout qu’on ne change pas souvent de surjeteuse alors autant bien la choisir. Il faut aussi savoir que la machine, comme souvent en entrée de gamme, est bruyante donc la surjeteuse le soir, c’est compliqué. Même si je ne suis pas totalement convaincue par cette machine, je l’ai quand même utilisée durant plusieurs années et j’ai fait mes études avec. Si c’était à refaire, clairement, je ne l’achète pas à nouveau. Je crois que ce sont des nuits de sommeil que j’aurais pu gagner avec une meilleure machine.
Trouver la surjeteuse sur SL 3314 sur Amazon ou La Redoute.
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– Qu’est-ce qu’une surjeteuse ?
– Anatomie d’une surjeteuse
– Comment choisir sa surjeteuse, les meilleurs modèles
– Crash test de la surjeteuse Elna 664 Pro
Quel est votre modèle de surjeteuse ?
Bonsoir de Guyane ! Pour ma part, je me suis offerte une Husqvarna s15 pour débuter. Tout comme toi, elle était en promo, livrable en Guyane je n’ai pas hésité. Cet achat ne s’est pas fait sur un coup de tête rassure-toi. Je ne l’ai pas beaucoup utilisé pour le moment. Ca ne saurait tarder, quelques chemises en préparation… Juste en bémol toutefois, le capot de sécurité, il est assez fragile ; résultat un tour chez le réparateur, dire que j’étais bien lancée et que j’avais trouvé mon point de croisière. Bon, pour l’instant, pas trop de chose à reprocher à ma petite Husquy !