Le tissu en Thailande – mes achats
Me voici de retour de mon périple en Thaïlande. Je suis partie le 16 janvier pour trois semaines de vacances en famille. Mon frère, ma sœur et leurs copains comme compagnons de voyage pour découvrir ce fameux pays dont tout le monde parle. Pour ma part, je ne vais pas mentir, je n’ai pas été éblouie par ce pays qui a sans doute énormément de qualités et de jolis paysages, mais qui est un peu saccagé par son aspect Disneyland. En trois semaines, difficile d’aller s’enfoncer dans le pays, loin des autoroutes à touristes prêts à dégainer l’appareil photo devant des toilettes turques (histoire vraie). Du coup, côté tissus, je n’ai pas eu la chance de découvrir grand chose. Il faut dire que ce n’était pas hyper simple. Avant de partir, je me suis un peu renseignée. J’avais bien compris qu’il fallait aller à Chiang Mai pour visiter les petits villages aux alentours. L’expérience du taxi qui t’emmène là où çà l’arrange a fait que j’ai loupé mon petit village. Je compte bien ne pas laisser tomber et un jour y retourner uniquement pour çà. Cette fois, je voyagerai différemment, histoire d’apprécier un peu plus ce pays.
Les tissus Thaïlandais
Comme je le disais, avant de partir je me suis un peu renseignée pour savoir ce que j’allais trouver en matière d’étoffes. On parle souvent de la soie, certes réputée mais pas forcément à mon goût. Tuer des chenilles pour en faire un tissu, bof, bof, bof (en plus la soie, çà glisse beaucoup trop pour que je puisse rester zen une journée entière avec).
L’autre tissu connu dans le pays est le Karen, c’est un tissage fait à partir de fibres de coton que les tisseuses font sur un métier à tisser accroché à un arbre (ou plus classique bien sûr, mais à l’époque c’est ainsi qu’il faisait). J’aurais adoré découvrir le tissage de ce tissu qui se fait dans plusieurs villages au nord du pays comme San Khamphaeng par exemple. J’ai tenté d’y aller en taxi mais il nous a emmené dans une zone industrielle avec des bâtiments qui reconstituaient les savoir-faires du pays. C’était un attrape-touriste sans intérêt où le seul but était de dépenser. En plus, il ne présentait que la fabrication de la soie ce qui m’intéressait clairement moins. J’ai assisté en direct au sacrifice des cocons dans l’eau bouillante, un régal… J’ai été hyper déçue de ne pas aller au village, le taxi a bien fait semblant de ne pas comprendre. C’est l’une des choses qui m’a frustée en Thaïlande. Si vous ne voulez pas faire ce que tous les guides vous disent, c’est assez difficile car les taxis ne vous emmènent que là où il y a de l’intérêt pour eux. L’autre solution aurait été le scooter mais 3 accidents en 2h de temps et surtout beaucoup trop d’histoires sombres m’ont dissuadée de mettre mes fesses sur cet engin de malheur. Je pense qu’un jour je retournerai pour le plaisir de découvrir toute cette histoire autour du tissu que j’aurai adoré découvrir. (mais je vous rassure j’ai aussi vu plein de choses sympa)
Le Batik Thaïlandais
L’autre type de tissu, très facile à trouver, est le batik thaïlandais. Ils aiment la couleur et l’imprimé. Autant vous dire que j’en suis ravie ! C’est dans le quartier de Pahurat à Bangkok et au marché de Warorot à Chiang Mai que je me suis lâchée côté tissu. Je ferai des articles plus en détails sur où trouver les tissus un peu plus tard. Ce tissu est très très présent dans le pays. J’ai adoré voir autant de couleurs et autant d’imprimés sur une même étoffe. D’ailleurs j’en ai ramené un petit 7 kg :D (j’ai été raisonnable quand même) (en plus j’en ai pris pour Vanessa, Aurélia, ma maman et pour les Ateliers Couture Débutant !) (oui oui vous avez bien lu pour les ateliers) (enfin bref). Ce sont des étoffes faites de fibres de coton qui sont ensuite imprimées ou carrément peintes. Çà ne coûte pas excessivement cher. La plupart du temps ils sont déjà précoupé en petits et grands morceaux qu’ils utilisent pour s’habiller à l’aide de pliages. Dès que j’étais face à ces tissus j’étais dingue : commmmmeeeeennnnnt choisiiiiiiiir ?????!!!!!???? Bon le porte-monnaie a fini par m’aider à faire des choix. Je n’ai quasiment pris que des imprimés colorés car je n’arrive toujours pas à me projeter en noir. (çà ne change pas !).
A la rencontre des couturiers de Thailande
Durant ces vacances, je suis aussi partie à la chasse aux couturiers de la rue. J’ai adoré voir des retoucheurs avec leur vieilles machines en pleine rue prêt à vous rafistoler votre vieux jean en 1/4 de seconde. A chaque fois que je demandais pour faire une photo, j’avais le droit à un grand sourire et souvent ils prenaient même le temps de poser rien que pour la photo. Les thaïlandais sont super gentils, disent quasiment toujours oui et sont toujours de bonne humeur : c’était un régal. J’aurai adoré discuter avec eux mais la barrière de la langue a été plus forte que la couture (terrible tragédie). Je vous laisse avec quelques photos faites au fur et à mesure de mon voyage dans les rues de Bangkok, Chiang Mai ou Kanchanaburi.
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Découvrir les vlogs sur la Thailande :
Quel est votre tissu préféré dans la sélection que j’ai ramenée de Thailande ?
Hâte de voir tes réalisations avec ces beaux tissus ! Mais je suis dégoutée pour toi, de tous ces refus des conducteurs de taxi, c’est bien dommage !
Hello, j’adore tous les tissus. J’ai demandé à la fille d’un collègue qui y a passé six mois de me rapporter du tissus de Thaïlande. J’espère que se sera possible.
Bon voyage
Hello, j’ai un faible pour le orange et bleu , j’adore le orange ( ne me demande pas pourquoi, c’est comme ça !)
Sinon Merci pour tes vlogs, je voyage un peu , bonne continuation et profites bien….
Contente de te retrouver sur ton blog! Je ne suis pas fan des imprimés très colorés mais j’aime beaucoup certains tissus que tu as rapportés (celui en haut tout à gauche en particulier). C’était très sympa de suivre tes vlogs en thaïlande, c’est chouette s’il y en a d’autres à venir. Pour la soie, je vis en Ardèche où on produisait beaucoup de soie au siècle dernier. J’ai eu l’occasion d’élever des vers à soie. Les nôtres sont sortis de leur cocon mais ils se reproduisent aussitôt et meurent. Donc leur vie post cocon est très courte si ça peut te consoler un peu… (non, en fait, on peut pas se consoler car l’élevage des vers pour la soie a rendu ces animaux incapables de voler par exemple, ils sont désormais totalement dépendants des humains pour survivre…)
C’est un héritage incroyable pour beaucoup de pays mais je dois bien avouer qu’aujourd’hui ce n’est plus une nécessité du coup je préfère m’en passer :D en tout cas j’ai appris grâce à toi merci !
Je suis vraiment déçue pour toi, c’est frustrant de rentrer de voyage avec ce genre de sentiment, ça m’est arrivé pas mal ces dernières années, on me disait tellement de bien de tel pays ou de telle ville mais une fois sur place impossible d’être charmée! Enfin tu as quand même passé de bons moments et commencé ta quête des couturier(e)s et ça c’est chouette! Hâte de découvrir la suite!
Des bisous
J’en garderai un bon souvenir tout de même et mieux j’ai envie d’y retourner, autrement, dans le but d’avoir une meilleure image de ce pays. Car finalement c’est l’aspect touristique qui m’a décu alors que les Thaïlandais sont vraiment géniaux
Les tissue que t’as pu trouver sont effectivement les plus simples à trouver. Après il est difficile de trouver du bon tissue de nos jours. Ma mère très exigeante sais dénicher les tissues (je sais pas comment elle les trouve). Concernant mon tissue préférer ça reste la soie de Chayaphum le motif ne plait pas à tout le monde mais la qualité est inébranlable. Malgré les petits inconvénient que t’as pu rencontrer j’espère que tu retournera en Thaïlande. Je sais pas comment tu as organiser ton voyage mais en générale y aller en mode yolo te permets de voir des choses que les agences ne te fond pas forcément voir.